Josquin Schwizgebel
composer in residence

C’est au terme d’un apprentissage de plâtrier-peintre que Josquin Schwizgebel décide d’entreprendre des études professionnelles de guitare électrique à l’Ecole de Jazz de Lausanne (EJMA). Cependant, après un concours de circonstances, il se réoriente vers une filière classique et intègre en 2009 la Haute Ecole de Musique de Lausanne (HEMU) dans la classe de Dagoberto Linhares. Ce tournant musical contrasté lui permet de développer une sensibilité différente et d’enrichir son univers sonore. Désireux de découvrir de nouveaux horizons, Josquin passe une année à Berlin, où il étudie à la Haute Ecole de Musique Hanns Eisler. De retour en Suisse, il obtient son Bachelor, puis son Master en pédagogie dans la classe de George Vassilev. Durant cette période, il suivra également des cours de composition avec William Blank. Vivement encouragé par ces professeurs, Josquin débute en 2015 un Master en composition à la Haute Ecole des Arts de Berne (HKB) dans la classe de Xavier Dayer, qu’il termine en septembre 2018. Avec le souhait de cultiver et d’approfondir sa créativité, Josquin écrit pour diverses formations. En entremêlant une profondeur sombre et une sensibilité lumineuse, son langage invite à une immersion dans un univers original aux reflets poétiques. 
À ce jour, Josquin a réalisé de multiples projets sur des chemins mixtes et variés comme : Les Reflets de l’Obscurité (2019) – Pièces pour guitare prochainement interprétées par Johan Smith en Amérique du Nord et en Chine. Les Vestiges d’une galaxie et Les Dentelles du cygne (2019) – Pièces interprétées en Europe par George Vassilev et Irina-Kalina Goudeva. L’araignée ivre (2018) – Pièce pour 100 musiciens. Ballade dans un néant contreversé (2018) – Interprétée par l’ensemble Polytheistic Tema. Construire sur un nuage (2017) – Interprétée par l’ensemble Proton. La composition d’une douzaine de pièces pour ensemble à cordes commandées dans le cadre du spectacle “Avec Elle” de Julien Vergère et enregistrées à L’Heure bleue (2017). Ainsi que plusieurs pièces acousmatiques créées à partir de sons récoltés à travers le monde dont Ping-Pong sur Amukta (2017), Départ en ozone, Vide raisonnant, Derniers instants (2016), Une façon de mourir (2015) ou encore L’atelier en bois (2014).
Josquin collabore régulièrement avec plusieurs musiciens issus de styles variés, allant du jazz à la musique baroque. En tant que guitariste, il se produit au sein du Trio Mérion (deux guitares et un violon) dont il compose l’ensemble du répertoire.